CALVIAC EN PERIGORD


Comme de nombreux sites, Calviac-en-Périgord fut fréquenté aux époques préhistoriques et de nombreux sites attestent de la présence de l'homme.
Le gisement préhistorique de la grotte du Coucoulu et les débris de tuiles à rebord, de ciment et de briques d'origine romaine, prouvent la pérénité de l'occupation du site de Calviac en Périgord, situé sur la rive droite de la Dordogne, à 4 km a l'ouest de Carlux, sur l'axe routier Bergerac-Sarlat-Souillac.
Parmi les gisements préhistoriques, seuls le Roc des Abeilles et La grotte du Coucoulu ont fait l'objet de publications.

Calviac en Périgord est l'un des plus vieux village de France, même s'il n'en reste que peu de choses. Le bourg, coquet et avenant, groupe ses maisons autour de son église, bel édifice roman du XIIe siècle, édifié sur un plan insolite, dernier vestige de l'abbaye Sainte-Radegonde de Calviac qui eut comme abbé Saint Sacerdos. Il devait devenir évêque de Limoges vers l'an 515. Béatifié en 716 pour avoir guéri des lépreux, ses reliques auraient été transférées, selon la tradition, à la cathédrale de Sarlat.

De retour de Poitiers en 732 où ils avaient été arrêtés par Charles Martel, les Sarrazins séjournèrent à Calviac en Périgord. Ils ravagèrent et détruisirent le monastère de la Calabre et passèrent au fil de l'épée les religieux qui s'y trouvaient.

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Après la prise de Bordeaux en 848, les Normands remontèrent la Dordogne, se cachant le jour dans les îlots et attaquant la nuit les fermes et les monastères. Le Monastère de la Calabre à Calviac fut à nouveau ruiné en 849 par ceux-ci.

Les moines abandonnèrent Calviac et rejoignirent les moines de l'Abbaye de Sarlat auxquels ils apportèrent le corps de Saint Sacerdos. Les Normands firent plusieurs incursions sur la Dordogne jusqu'en 917.

Le château de Braulen conserve une tour carrée du XVII° siècle

Depuis le Pech d'Eyran, altitude 231 mètres, on a un joli point de vue sur la vallée de la Dordogne, de Vitrac jusqu'à Cazoulès et sur le site de Font Cabrol

Jusqu'à la construction du pont de Rouffillac, la Dordogne se passait à gué à la cale, près du port de Calviac. Le Port de Calviac avait son bac à câble " La Mélina " et ses passeurs de chaque coté de la rivière pour faire traverser la Dordogne aux voyageurs, mais aussi changer de côté lors de la " remonte " des gabares avant les falaises de Font Cabrol.

Il est envisagé de réaménager le site du port, avec un petit musée de site et un autre bac..


Prochainement photo de la Mélina

Commerce et services :
Garage Tardieu agent Renault, spécialiste régional des équipements au GPL
Poste, multiple rural
à 3 km : tous les services de proximité
à 11 km : grandes surfaces et hyper marchés

Distractions:

Terrain de tennis municipal
Sports nautiques baignades dans la Dordogne,
Passage du G.R. 6, chasse,
Pêche dans la rivière et ses couasnes.

Une base de canoës est installée au port de Calviac en Périgord.

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Location saisonnière  

Le gisement préhistorique de la grotte de Coucoulu

La grotte de Coucoulu a été fouillée de 1948 à 1950 par MM. Champagne et Espitalié qui ont mis en évidence trois niveaux archéologiques malgré des remaniements occasionnés par les résistants qui l'ont "squattés". Ces trois niveaux sont : un niveau protohistorique avec des objets de bronze, un niveau épipaléolithique dans lequel a été découvert un harpon azilien typique, le troisième niveau, magdalénien a fourni la spatule aux poissons et un fragment d'os long gravé d'une  tête de cheval.
Cette couche magdalénienne offrait des silex taillés caractérisés par des grattoirs à lames, des burins dièdres et quelques lamelles à dos. Les objets en os étaient très nombreux constitués par un grand nombre de sagaies.

La tête de cheval est gravées sur un os de 10cm de long. La tête de 35 mm est représentée par le chanfrein, le nez et la bouche, le menton, l'oreille et la ganache.
La spatule aux poissons, étudiée par André Leroi-Gourhan,  mesure 22,8 cm de long, taillée dans une côte de renne, semblable à celle de la grotte Rey aux Eyzies. Le poisson est sans aucun doute un salmonidé avec des ocelles sur le flanc. Un second poisson est placé tête bêche. L'extrémité de la spatule est polie par son utilisation ou le frottement.

Pour notre mémoire, il serait souhaitable que ces objets identifiés et emportés, il y a un demi siècle soient localisés et que des photos correctes soient disponibles au moins à la Mairie du village.