L'histoire des Gabares | ![]() | ||||
![]() | Dès la fin de la préhistoire , l'homme a eu recours à la batellerie sur la rivière.
Des amphores de vin Campanien des l er et 2ème siècle avant Jésus Christ, ont été découvertes tout au long de la Dordogne, ce qui dénote un trafic de vin avec la Rome Antique avant que la viticulture ne se propage dans les provinces sud-ouest de la Gaule. | ||||
Les piquets de vigne et le bois de chêne destinés à la fabrication des futailles (cuviers, tonneaux, barriques) composaient l'essentiel du fret a destination du Bergeracois et du Bordelais. Remplies de sel et de poisson séchés, la Remonte des Gabares s'effectuait à la voile et par manque de vent et en amont elles avaient recours au halage. Souillac constituait le terminus de la remonte et un carrefour d'échanges important. De là, les " rouliers " desservaient l'Auvergne et le Limousin. En 1641 est mis en service une ligne régulière entre Bergerac et Bordeaux par gabare (courreau) aux armes du roi et de la ville de Bergerac. Le bateau partait le Jeudi, se rendait à Libourne dans la journée et revenait le lendemain. Le voyage était gratuit pour les religieux et les mendiants et quinze sols pour les autres
Au 18ème siècle, le trafic de l'aval vers l'amont s'est intensifié avec l'importation des produits coloniaux (épices, soie, etc...). | ![]() | ||||
![]() | Dès 1882, Sarlat découvrit le train, Martel en 1890, puis le reste de la vallée amont un peu plus tard. La concurrence du rail fut rapidement fatale à la vieille batellerie de la Dordogne et s'en fut finit des Gabares et la civilisation de la Vallée.
La dernière gabare enregistrée à Argentat s'est fracassée sur le câble du Bac de Cénac, en 1928. | ||||
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Authentique avant tout La promenade que proposent la gabare Norbert à Laroque Gageac se fait a bord d'une réplique de Gabare du 19ème siècle (motorisée). La Gabare circule tous les jours de Pâques à Toussaint avec 50 personnes pendant une heure | ![]()
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